Que mas puede pedir un poeta ya que la noche triste le da todo. Un beso en la obscuridad acompañado de vino tinto, sabor de pasiones, ideas incompletas...

sábado, 28 de enero de 2012

Adversus Absynthium (A l'encontre de l'absinthe)



 Absynthe, monstre né jadis pour notre perte

De l’Afrique à Paris traînant ta robe verte
Comment donc as-tu pu sous le soleil oser
Souiller ses lèvres d’or de ton âcre baiser
Vile prostituée en tes temples assise
Tu te vends à l’esprit ainsi qu'à la sottise
Et ne fais nul souci aux adieux, laurier
Qui couvre le Poëte ainsi que le guerrier
Hélas ! n’avait-il pas assez de l’amertume
A laquelle en vivant tout grand cœur s’accoutume
Aussi que l’eau du ciel ......
Qu’il ne reste plus rien de ton amer poison
O monstre sois maudit, je te jette à la face
Les imprécations de Tibulle et d’Horace
Et contre toi j’évoque en mon sein irrité
La langue que parlait la belle antiquité.

Fontainebleau, août 1847
Antoni Deschamps


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